Une épopée magistrale dans la plus pure tradition du péplum qui offre au spectateur un récit aussi réaliste que grandiose de cette bataille antique qui fit tomber la Grèce aux mains des Perses.
La Bataille Des Thermopyles 1962 20
Alors que la puissante armée perse s'apprête à envahir le territoire grec, le soldat grec Leonidas tente de lever une armée pour défendre un passage montagnes stratégique. Il ne parvient à rassembler que 300 soldats spartiates à la tête desquels il part courageusement affronter les hordes perses dans une bataille sans espoir.
La bataille des Thermopyles est bataille menée en - 480 dans le défilé des Thermopyles en Grèce centrale entre les forces alliées grecques et l'armée perse du roi Xerxès Ier de l'empire achéménide, principalement rapportée dans les Histoires d'Hérodote. Elle est principalement connue pour être un des plus grands faits d'armes des fantassins spartiates, réputés pour leur maîtrise du combat.
La bataille prit place durant la deuxième guerre médique, où l'empire perse tenta d'envahir la Grèce. Son père ayant été repoussé à Marathon durant la première guerre, Xerxès Ier mit sur pied une armée considérable (les chiffres sont débattus) qui fit plier facilement la Grèce du nord. Xerxès avait notamment fait construire en - 482 deux ponts flottants sur le Hellespont[Note 1] en un de ses points les plus étroits à Abydos. Les ponts furent détruits par une tempête et Xerxès, de colère, aurait ordonné qu'on jette des menottes, donne 300 coups de fouets et plonge du fer brûlant dans l'eau pendant que les soldats hurlaient afin que les eaux lui obéissent. Des bateaux furent finalement utilisés pour créer un pont stable, sur l'idée d'un ingénieur nommé Harpale selon des sources tertiaires.
Pour contrer cette menace, trente-et-une cités grecques, notamment Athènes et Sparte, s'allièrent durant le congrès de Corinthe malgré leurs nombreux différends et deux généraux Spartiates furent nommés à la tête des armées conjointes : le roi de Sparte, Léonidas Ier, mena les fantassins et Eurybiade la flotte. Après une retraite à la vallée de Tempé, les Grecs décidèrent de combattre les Perses aux Thermopyles, un passage obligé pour accéder au sud de la Grèce, la Phocide, la Béotie, l'Attique et le Péloponnèse, par la terre, tout en affrontant leur flotte au cap Artémision. Léonidas emmena pour la bataille les 300 Hippeis de sa garde personnelle et selon Hérodote, il consulta également l'oracle de Delphes qui lui annonça sa mort puisqu'il ne fêterait pas les Karneia (marquant la fin de l'été et le début de l'hiver, et donc la passation de pouvoir entre Apollon et Dionysos), annulées pour les besoins de la guerre.
Le premier jour, après l'échec des archers, Xerxès envoya ses forces dans un assaut frontal, puis ses combattants personnels, les 10 000 Immortels (appelés ainsi car chaque mort était immédiatement remplacé). Tous échouèrent face à la phalange grecque, entre autres car leurs lances étaient plus courtes que celles des Hoplites et que les hommes se relayaient pour éviter la fatigue. Une bataille classique aurait également éclaté après que les Grecs aient feint la retraite avant de se retourner contre les Perses à leur poursuite.
Attaqués par les Immortels d'une part et par le reste des troupes Perses d'autre part, les Grecs bougèrent vers la partie plus large du défilé pour mener une bataille généralisée. Léonidas fut tué pendant l'assaut et son corps disputé par les deux partis, mais récupéré par les Grecs. Les derniers combattants spartiates et thespiens se replièrent sur la colline de Kolonós et tués par des archers, les Thébins se rendant à l'ennemi.
En parallèle de la bataille des Thermopyles se déroula la bataille navale de l'Artémision. Dans l'intervalle de quatre jours ou Xerxès attendit avant de lancer l'assaut, la flotte perse arriva près du cap d'Artémision et perdit de nombreux navires lorsqu'une tempête de deux jours les projeta sur des rochers. Plus tard, alors que les Grecs protégeaient les fantassins des Thermopyles en mouillant non loin, ils furent avertis d'une manœuvre de contournement par un déserteur Perse, leur permettant d'y faire face jusqu'à l'abandon des combats avec la tombée de la nuit. Durant celle-ci, une nouvelle tempête dévasta les navires perses qui, contrairement aux grecs, ne hissaient pas leurs navires sur la côte.
Aucune bataille n'eut lieu le deuxième jour, les Perses réparant leurs navires et les Grecs recevant des renforts. Le troisième jour vit une grande bataille qui occasionna des pertes égales dans les deux camps, mais les Grecs étant beaucoup moins nombreux, ils ne pouvaient plus tenir le cap d'Artémision. Néanmoins, la bataille des Thermopyles s'étant terminée sur la défaite grecque, les navires n'avaient plus besoin de tenir l'Artémision et se retirèrent à Salamine. Bien que moins connue, la bataille de l'Artémision a également vu des forces grecques en sous-nombre affronter vaillamment les Perses.
Les Thermopyles sous son contrôle, Xerxès envahit la Phocide, la Béotie et l'Attique. Les villes résistant aux Perses, Platées et Thespies, furent vaincues et Athènes, vidée de ses habitants, envahie. Les Grecs établirent leurs défenses sur l'isthme de Corinthe pour interdire l'accès au Péloponnèse et marquèrent une victoire navale décisive durant la bataille de Salamine. Craignant un assaut sur les ponts du Hellespont et d'être piégé en Europe, Xerxès commanda la retraite et son armée fut décimée par la faim et la maladie en chemin. Il laissa une partie de son armée en Attique sous le commandement du général Mardonios, qui fut pris d'assaut par les Grecs et repoussé en Béotie avant d'être vaincu durant la bataille de Platées en - 479, les forces navales perses étant entièrement détruites durant la bataille du cap Mycale. Éphialtès le traître ne reçut aucune récompense pour son acte et fut recherché pour être mis à mort et tué environ dix ans plus tard par Athénades de Trachis pour une raison sans rapport (Athénades fut néanmoins récompensé par Sparte). Son nom prit la signification de cauchemar et devint une personnification du traître dans le théâtre grec en référence à celui qui dévoila l'existence du sentier d'Anopée aux Perses.
Les Thermopyles représentent le fait d'arme spartiate le plus connu et de nombreuses œuvres reprennent ou font référence à cette bataille. Parmi les plus connues, on retrouve le film de 1962 La Bataille des Thermopyles (The 300 Spartans) de Rudolph Maté, le comic de 1998 300 de Frank Miller, et le film qui en tiré par Zack Snyder en 2006. 2ff7e9595c
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